On peut donc voir les différentes variétés de maïs, connaître le processus de domestication du teocintle (maïs sauvage), puis découvrir son symbolisme depuis l’époque préhispanique à travers les divinités et les rituels qui lui sont étroitement proches, ensuite comprendre sa taxonomie, enfin d’appréhender les moyens de le travailler au moyen d’outils et de processus qui lui sont propres comme la nixtamalisation.
Le maïs a permis la développement de toutes les civilisations d’Amérique centrale et du sud, à l’instar du blé pour les Européens et les peuples méditerranéens, ou du riz pour les populations d’Asie. Le maïs a donc été un élément civilisateurs de première importance.
Une carte permet de situer tous les toponymes ayant rapport avec le mot maïs et ses dérivés en nahuatl : Jilotepec, « la montagne des jilotes » ; Tlaxcala, « la ville des tortillas ». Une conséquente bibliographie achève notre lecture, entre un taco et un tamal… Si la gastronomie mexicaine est classée depuis l’année dernière au Patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO, c’est certainement grâce au maïs.
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